- above the clouds -
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 [ million reasons, anja ]

Aller en bas 
AuteurMessage
Arthur Ridley

Arthur Ridley

× POSTS : 31
× SINCE : 05/04/2019
× FACE + CREDITS : charlie hunnam / dublín.
× PSEUDO : shotgun (marion)

- - ME MYSELF AND I - -
WRITE IN THE STARS:
DISPONIBILITÉ: (3/5) fr / anja, zara.

[ million reasons, anja ] Empty
MessageSujet: [ million reasons, anja ]   [ million reasons, anja ] EmptyDim 7 Avr - 19:46

----------------------------
And hide away the shame

Yes I keep it all inside.

(@kaleo) ☆ anja & arthur.
le calme avant la tempête. elle est silencieuse, elle est sage. la salle du red lion. douce, presque enivrante. son moment préféré, celui qui l'attend toute la journée. les lumières tout juste tamisées et la sono qui ne crie pas les sons stridents qui lui brisent les tympans. dix minutes avant l'ouverture et arthur s'octroie une pause bien méritée. après l'inventaire des alcools et les cartons montés, déballés à la va vite, parce qu'il est en retard. personne n'a l'horizon lorsqu'il pose son cul sur le tabouret bancal. la cancéreuse qu'il attrape du bout des doigts, qu'il laisse glisser entre ses lippes. il l'allume. laisse s'évaporer la fumée toxique. elle embaume ses poumons, il s'extasie de la nicotine qui traverse son épiderme. c'est plaisant, réconfortant. le calme est de courte durée lorsqu'il se rend compte, en levant les yeux vers l'horloge branlante sur le mur, qu'il est l'heure d'ouvrir les portes. les pas se fond pressant dans son dos, les employés ont prit leur place et c'est lorsqu'il vient écraser son mégot fumant dans un verre d'eau posé juste là, que ses pupilles bleutés croisent le regard brun d'anja. toujours à l'heure. toujours fidèle à la place qui lui est dû. les traits du visage de ridley s'étire en un sourire timide vite effacé lorsque la carcasse fumante de son portrait craché fait son apparition dans le lieu, trainant dans son sillage l'odeur de l'allégresse et de l'amertume. il a la tête des mauvais jours jake. la tête des mauvais coups aussi. détournement des yeux, arthur n'ose plus, regarder la brune, dévisager les traits de son minois qu'il connait pourtant sur le bout des doigts. pas devant lui. pas comme ça.

tu t'reconnais plus.
tu fais semblant que tout va bien.
mais y a la honte qui t'emporte.


la musique l'emporte sur le docile. il est droit comme un "i" derrière le bar à présent bondé d'âmes en peine, en mal d'alcool. les esprits volent en éclat, y a de tout. de l'égaré au violent, jusqu'à la chaleur des corps qui se collent et se décollent sur la piste de danse. mais arthur n'a pas le temps de contempler ce qu'il se déroule autour de lui. trop occupé à servir des verres, métronome. il manque une nana ce soir. et y a toujours la fumante au bord des lèvres, y a que lui qui s'autorise à fumer dans sa boite de nuit et gare à ceux qui ne respectent pas cette règle. on lui aboie dessus, il n'est pas assez rapide. pas assez docile. les yeux qu'il lève, le regard noir qu'il jette. pas de demi mesure dans ses geste. ni dans son palpitant non plus. le mec redevient tout à coup plus docile. pas besoin de mots quand le regard en dit plus long que tout le reste. sauf qu'il finit par se retourner arthur. il a besoin de respirer. il cherche la douce. la brune au tempérament de feu pour qu'il le remplace cinq minutes. il questionne la blonde qui s'affaire à la tâche. elle sait pas. ou alors si. il fronce les sourcils tandis que ses pupilles suivent la direction du doigt qu'elle tend. ses lèvres qui se pincent, sa respiration qui se bloque. elle est là la brune. le plateau entre les doigts, les verres qui s'entassent sur la table bondée et le mec qui lui tourne autour. pas besoin d'écouter ce qu'ils disent, ils ont l'allure des bons jours. des nuits enflammées que leurs corps réclament. la tentation qui se noie dans leurs bouches. il reste là. planté comme un con derrière le bar. se fraye un chemin à l'écart sans lâcher des yeux anja. jamais. la salive qu'il avale difficilement. il sait pas trop combien de temps ça dure. combien de temps il les fixe. peut être cinq minutes comme trente. le temps, il n'en a plus la notion. remarque pas les gens qui se bousculent sur la piste de danse, les mecs bourrés de testostérones qui en viennent aux poings. c'est seulement lorsqu'un des vigiles le bouscule de l'épaule pour se frayer un chemin qu'arthur revient à la réalité. il se sent stupide. ironique quand on y pense. mais y a la colère qui a consumé ses poings, les phalanges qu'il sert sans ménagement. il aurait pu en rester là. passer son chemin. il aurait dû.

mais t'as l'égoïsme et la jalousie dans la peau,
elle décolle pas. elle se laisse enivrer,
ça te flingue.


les pas qu'il ne contrôle pas. il bouscule, traverse la foule qui le sépare de son but tandis que près de la scène, y a les vigiles qui poussent les gamins qui se battaient. autrefois arthur s'en serait surement mêlé, mais pas ce soir. parce que ce soir, il a quelque chose de plus concret à se mettre sous la dent. quelque chose de plus cuisant. les traits du visage tiré par la colère qu'il ressent, la honte qu'il tente de dégager de son front. d'un coup de main, il passe ses doigts dans sa barbe de quelques jours. et c'est au moment où le parfum de la noix de coco lui vient aux narines qu'il se stoppe. ses yeux qu'il pose d'abord sur elle, avant de les tourner vers lui. il ne dit pas un mot. laisse parler les visages, les non dits. puis sans demander la permission, se saisit du bras de la belle, enferme sa peau dans ses phalanges. il sert. pas trop. juste pour qu'elle ne s'échappe pas de son emprise contrôlée. faut que j'te parle.il balance les paroles en l'air, n'attend pas sa réponse que déjà, ses pas l'emmène loin de la foule, loin de ce mec. elle emporte un bout de lui avec elle. mais c'est pas arthur qu'elle a face à ses yeux non. c'est plus brutale. plus malsain aussi. plus éphémère. t'es là pour bosser, pas pour t'faire draguer par le premier con qui s'ramène. il est cinglant. presque méchant. aboie alors qu'il n'y a pas lieu. il comprend pas ce qui le traverse, ne cherche pas à donner de nom à ce qui n'est pas réel. en oublie les convenances humaines. et dans un coin reculé, il lâche la brune, laisse son dos s'échoué sur le mur crépit de peinture noire.

et parce que t'aurai pas réagit comme ça,
y a des années, des mois.
 
Revenir en haut Aller en bas
Anja Danaher

Anja Danaher

× POSTS : 19
× SINCE : 06/04/2019
× FACE + CREDITS : gonzalez @moonlight.
× PSEUDO : lila.

- - ME MYSELF AND I - -
WRITE IN THE STARS:
DISPONIBILITÉ:

[ million reasons, anja ] Empty
MessageSujet: Re: [ million reasons, anja ]   [ million reasons, anja ] EmptyDim 7 Avr - 23:44

----------------------------
it's ok that we're dying but

i need to survivre tonight.

(@half alive) ☆ anja & arthur.
ses lèvres s'étirent en un sourire qu'on veut factice, pourtant sincère. parking familier, façade débonnaire d'un bar qu'a vu de meilleurs jours. et pourtant on s'entasse toujours dedans, on en quémande, redemande. soir après soir. et anja elle est là, elle pousse sa carcasse dans l'entrée, pose un baiser sur la joue du videur, le questionne sur sa petite amie. elle fait sa ronde, elle embrasse certain, pose une main avenante sur d'autres. collègues, famille, familiarité. la facilité de la routine qui s'étale devant elle. elle échange son sac contre ses baskets. lace ses chaussures, glisse son portable dans la poche arrière de short en jean. encore. toujours. ses yeux cherchent l'horloge, elle prend son poste à l'heure, comme d'habitude. coutume réconfortante. derrière le bar, déjà, un verre à la main, elle lève les yeux et ses pupilles s'attachent aux siennes. et si son cœur papillonne ce n'est qu'un coïncidence. ses lèvres se soulèvent, sourire facile qui se confond lorsqu'il détourne le regard, taciturne. elle se retourne et son sourire aussi disparait alors qu'elle le boit du regard. il s'attarde à peine jake, pourtant, ses yeux la balaie, guère plus. pas même un soulèvement de lèvres et elle soupire anja. c'est une de ces soirs. un de ceux qu'elle déteste avant d'avoir commencé. un de ceux où il va finir en sang, ou enterré dans un corps chaud. et le sourire factice revient lorsqu'elle détourne les yeux. oublie le anja, oublie les.

si seulement je pouvais.

on lui demande de jouer les serveuses. et elle dit rien anja, parce que c'est pas son bar, pas son employée absente. alors elle quitte le bar pour la salle, la semelle qui flambe, les sourires douloureux qui blessent les pommettes. elle n'aime pas la salle anja. trop d'opportunités pour le flirt, trop de mains à éviter, de corps entassés. c'est le jeu du chat et d'la souris. mais elle dit rien, elle quitte son bar, joue les ingénues. elle flirte doucement lorsque l'occasion le demande, elle réprimande les gestes volontaires, les mains qui s'égarent. ses prunelles se perdent ici et là sur arthur sans se laisser y penser. jamais vraiment. c'est trop dangereux, trop sensible. et c'est la quatrième tournée qu'elle leur apporte. jolis costumes, rasage approprié, les prunelles qui s'éclatent. avocats, elle pense peut-être. agents immobiliers. non, commerciaux, elle décide, après avoir apporté une énième tournée. et lui, il a les prunelles qui pétillent, le sourire facile. il a les yeux respectueux, qu'essaient pas de se perdre entre deux seins cuivrés. dan, qu'il s'appelle. dan vend des nouveautés pharmaceutiques. dan est extatique, volontaire, se perd dans ses explications, fidèle employé. et anja elle écoute, parfois, sourit souvent. et finalement se laisse emporter. son rire joint celui de ses collègues au bon moment, histoire rocambolesque. et dan baigne dans cette attention violente qu'on lui porte, la sienne, surtout. et anja se perd à imaginer, futur impossible. deux gosses, une maison blanche, un mari fidèle. mais elle peut pas. pas avec dan. avec personne. il est mignon dan, mais il sait rien de son cœur, de son corps. il sait rien du tout.  

même moi, je me comprends pas.

le sourire de dan s'éteint, son regard se perd derrière elle et ses yeux s'arrêtent sur arthur. s'étalent sur ses traits tirés, sa face des mauvais jours, le regard de tueur qui détruit l'assurance de dan, explose l'incompréhension d'anja. son plateau en main, toujours, elle a pas le temps de se retourner qu'il pose une main sur son bras, malveillante sans être blessante. le cœur qui s'emballe, anja fixe cette main, sans comprendre, sans explication logique. le cerveau en surchauffe. faut que j'te parle. l'incompréhension se lit sur son visage alors qu'elle suit, prisonnière reluctante. elle comprend pas où il vont anja, serre ce plateau entre ses phalange, seule attache à sa réalité qui s'envole. il va rien faire, pas vrai. pas alors que jake est là, quelque part. ses pensées s'envolent, virevoltent en tout sens et la sentence tombe. t'es là pour bosser, pas pour t'faire draguer par le premier con qui s'ramène. elle reste là anja, même après avoir été libérée. quoi? la colère monte, le sang se chauffe. c'est là qu'il la traine, dans un bout de couloir pour lui dire de travailler et de. quoi? elle répète, y croit à peine. et pourtant c'est là, étalé sur ses traits qu'elle cherche avidement. une brutalité à peine déguisée, des yeux acérés qui menacent de l'enterrer. c'est une blague? le ton cynique, non, elle n'y croit pas anja. je suis là, à faire le putain de travail d'une de tes serveuses qui se pointe pas et toi tu m'emmerdes pour quoi? pour trois putain de minutes que je prends pour moi? obscénités en guise de virgules, ça démontre facilement l'énervement de la brune. elle monte vite, trop vite, surement. toujours à fleur de peau avec arthur, toujours perdue quelque part, avec lui, dans les extrêmes. toujours les extrêmes. tu sais quoi, si ça te soules t'as qu'à faire la serveuse elle pousse le plateau contre son torse, main étalée sur le plastique, un peu trop violemment pour être innocent. et te prendre les putains de mains aux fesses et les insultes sexistes. elle termine, la voix qui grimpe, les yeux qui s'allument. ses doigts quittent le plateau, peu intéressée par son sort. elle se retourne, laissant sa queue de cheval flirter avec arthur au passage. elle n'a pas fait deux pas qu'elle se rétracte, pointe un doigt accusateur. et dan est gentil. elle ajoute, sans bien savoir pourquoi. information inutile, trompeuse, trop mal informée. même schéma, une sortie échouée par un retour hatif, une répartie parasite, superflue, qu'elle oublie aussi vite qu'elle la délivre. et c'est pas le premier qui me drague. et ce sera pas le dernier. même derrière le bar, l'alcool délie les langues, enhardit les plus timides. les paris vont bon train, les t'es pas cap d'inviter la barmaid aux toilettes. et ils sont toujours cap, toujours après deux, trois, six verres. c'est quoi ton problème ce soir? le sourire qui peine à relever ses lèvres, sa présence menaçante, son aura sanglante. bras croisés, menton levé, elle plante ses prunelles dans les siennes, bataille silencieuse qu'elle refuse de perdre.
 
Revenir en haut Aller en bas
 
[ million reasons, anja ]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
- above the clouds - :: dùchann :: [ going out ]-
Sauter vers: