tell me you love me.

@anna o'donnell
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{ I was just guessing at numbers and figures, Pulling your puzzles apart.
Questions of science, science and progress.
Do not speak as loud as my heart}
crédit/ fedwin ✰ Christopher Martin .

Comme à tous les jours, dès l'apparition des premières lueurs dans le ciel gris irlandais, Gus courrait jusqu'à la fontaine du parc dans le South Side. Son trajet en tout et partout devait lui prendre une heure et trente minutes. Parfois il passait par les pittoresques chemins de pierre tandis qu'aujourd'hui, il avait préféré bifurquer par la forêt. Entre les contacts et sa fiancée, le grand sportif avait beaucoup à réfléchir et jugea bon de prendre le chemin le plus long. Sortir au petit matin et galoper au centre de la voie, la sérotonine envahissant chaque cellule de son corps. Courir lui faisait oublier, oublier l'espace de quelques temps, les déceptions et les échecs du passé. Une manière de s’évader et de libérer son esprit, un moment qu’il gardait pour se concentrer sur ses objectifs, faire le point sur la journée passée, celle qui commence ou simplement pour profiter du magnifique lever de soleil alors que les journées commençaient tranquillement à allonger. Bref, c’était son moment.

Aujourd’hui à Dùchann, la température était morose et les nuages très bas. Souvent, annonciateurs d’une pluie battante et à en voir la couleur du ciel pratiquement anthracite, Gus savait que c’était pour bientôt. Il ne devait pas trop trainer s’il ne voulait pas revenir complètement trempé. D'un coup, il se souvenu qu’ils avaient oubliés d’acheter le café lorsqu’il faisait les courses la veille. Il décida donc d’arrêter en route au bistro pour prendre un sac de grain torréfiés. Il connaissait trop bien Anna, elle qui avait besoin de sa dose de café à chaque matin sans devenir un véritable automate incapable de sortir de sa torpeur. C’était une seconde nature chez lui, la rendre heureuse. Chaque geste est soigneusement pensé pour son bonheur, sans attendre en retour.

Lorsqu'il arriva à la maison, couvert de sueur et de poussière, il découvrait la maison dans un des silences le plus profond. Anna devait encore être couché à cette heure. Il déposa le sac de café sur le comptoir de la cuisine avant de se glisser discrètement dans la salle de bain des maîtres. En deux secondes, il se glissa sous la douche pour le meilleur moment de la journée. L'eau bouillante qui perlait sur son corps le laissant profiter d'une sensation effervescente sur sa chair refroidit par les froids matins du printemps irlandais. Il y reste un bon moment, lui qui était frigorifié. Lorsqu'il quitta la salle de bain, il fut surpris de voir le lit vide, déjà soigneusement tiré. Il s'habilla confortablement, l'envie d'un dimanche matin bien tranquille avec sa bien-aimée.

@gus kelly
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{ Things get damaged, things get broken
I thought we'd manage but words left unspoken
Left us so brittle, there was so little left to give}
crédit/ fedwin ✰ Depehce Mode.

Dimanche matin. Encore allongée sur le lit, Anna avait dû mal à émerger. Le sommeil lourd ne voulait pas quitter son corps. Elle se retourna pour se rapprocher de Gus, se coller à lui avant de retourner dans les bras de Morphée. Mais rien, personne à côté d'elle. Il a dû aller courir pensa immédiatement Anna. Son rituel du matin, même le dimanche. Ce besoin de se dépenser, de se vider la tête. Anna ne comprendrait jamais, elle et le sport, ça fait deux. Elle s'approcha tout de même de sa place, épousant alors les formes du drap qu'il avait laissé dans le lit. Elle n'avait plus qu'à imaginer qu'il était là, à ses côtés. Pourquoi c'était tellement plus simple d'être avec lui quand il n'est pas là ? Pourquoi elle avait tant de mal à être à nouveau avec lui. Cette nouvelle, cette réalité, l'avait totalement minée. Comme si tout ce qu'elle avait construit avec Gus pouvait être balayé d'un revers de main, d'un seul mot. Elle savait qu'elle devait se lever mais elle n'en avait pas la force. Dans les traces de Gus, elle passa plusieurs minutes à revoir le défilé des souvenirs, ceux de leur rencontre à la bibliothèque quand ils étaient ado, à leurs soirées pizza dans le canapé à Dublin, aux couchers de soleil sur Paris. Tous ces bons moments qui n'auraient jamais dû s'arrêter.

Puis la porte s'ouvrit. Ca y est, il avait dû finir de courir, elle ferait bien de se lever et de préparer le petit déjeuner, il devait mourir de faim. Quelle idée de courir à jeûne aussi... Anna craignait toujours qu'un accident arrive. Un malaise ou n'importe. En entendant l'eau de la douche, elle se dit que là, il était vraiment temps. En se levant, elle fit directement le lit, vieux souvenir des foyers d'accueil. Elle ouvrit la fenêtre pour aérer bien que le ciel semblait plus que menaçant. Elle ne prit pas le temps de se changer, préférant rester avec ce long t-shirt de rugby, un souvenir université de son chéri. Arrivée dans la cuisine, Anna remarqua tout de suite le paquet de café. Il n'était pas là hier soir. Elle se rappela alors qu'ils avaient totalement oublié d'en racheter, sauf Gus qui s'en était rappelé ce matin... Le sourire aux lèvres, elle respira ces grains de café, au léger goût de noisette, ces préférés. Elle les moud immédiatement, préparant deux tasses. Le temps que le café se fasse, la rousse en profita pour préparer une omelette et du bacon. Comme lui répéter son psy, se raccrocher à des choses simples et agréables, rien qui ne puisse la stresser ou la faire culpabiliser. Un bon petit déjeuner ne pouvait que leur faire du bien.

N'arrêtant pas de se dire que Gus n'allait pas tarder à descendre, elle se dépêcha de mettre la table, servant déjà les assiettes et le café. Elle se dépêcha de préparer un jus d'orange pressé. Elle n'avait pas envie de boire celui du magasin. Autant faire les choses en grand. Tout était prêt, elle commença à faire la vaisselle en tant que Gus vienne la rejoindre.

@anna o'donnell

Lui qui serait bien resté quelques minutes de plus sous les couvertures avec sa fiancée, il devrait se rabattre sur la deuxième option qui était tout aussi appréciable. Enfilant une chemise de coton et un pantalon assortie, se dirigea vers le rez-de-chaussée où les deux tourtereaux passaient le plus clair de leur temps. Dans les escaliers, il pouvait sentir l'odeur du café fraichement moulu. Il s'arrêta un instant et au travers du silence habituel de la maison, le crépitement du bacon dans la poêle. Instinctivement, le jeune homme se mit à saliver. Sautant la dernière marche comme l'aurait fait un gamin, il se dirigea vers la cuisine où il aperçût Anna devant l'évier. Tapis dans le cadre de la porte, il resta immobile à regarder la jeune femme faire la vaisselle. De sa cachette, pouvait profiter de ses cheveux roux ébouriffés tombés en cascade sur son vieux t-shirt universitaire qu'elle gardait maintenant depuis plus d'une décennie. Dans le dos, son nom de famille suivie de son numéro d'équipe. Il s'avançant tout en mettant les mains sur la taille de sa fiancée pour finalement enrouler ses bras autour de son ventre. Ce geste, banal pour plusieurs, était en réalité beaucoup plus réfléchit qu'on pouvait le croire.

Après la perte de leur premier enfant, il y a de ça trois ans maintenant, Anna en avait beaucoup souffert. Se jetant la pierre pour l'accident dans les escaliers. À coup de thérapie et discussion, ils passèrent relativement par-dessus. Ils savaient bien que cet enfant resterait à jamais un chapitre manquant de leur histoire, mais il fallait bien passer à autre chose. Suite à l'annonce du diagnostic, un autre coup dur qui venait encore une fois jeter une ombre sur le couple. Les mains confortablement placées sur le ventre de la jeune femme était un signe de tendresse, comme s'il espérait tout de même qu'elle porte ses enfants un jour. C'était anodin pour Gus, lui qui voulait simplement lui prêter l'attention et l'affection qu'elle méritait, un geste bienveillant comme il avait l'habitude de lui transmettre.

Déposant une embrassade sur les cheveux de la jeune femme. « Ça sent incroyablement bon ici, d'autant plus que je suis affamé. » Profitant de la proximité qu'il avait engagée pour rester près d'elle sans gêner ses mouvements. Il serait bien resté ainsi toute la journée, mais il pouvait voir le bacon fumant sur le coin de la table. Il s'assoyait au bout de la grande table, celle qu'ils avaient acheté en croyant la remplir d'enfants. Devant lui, les couverts étaient déjà placés, son café déjà préparé comme il en avait l'habitude. Cette relation de partage qu'il avait construit avec Anna était tout ce qu'il avait espéré, il aurait aimé qu'ils puissent vivre ce genre de relation dans un climat familial. Gus était certain qu'ils auraient fait un noyaux aimant et soudé, à l'instar de leur famille respective. Puisque oui, avant de se rencontrer, ils en avaient bavé. « Des plans pour la journée ? » Lui demandât-il, espérant qu'ils puissent passer cette journée pluvieuse ensemble.

@gus kelly
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Refaire des choses du quotidien se répétait sans cesse Anna. C'est comme ça que vous avancerez... Bon conseil mais pas facile à appliquer. Elle avait surtout besoin de trouver des activités qui l'empêchait de réfléchir, de penser et de sombrer dans ses idées noires. Elle leva les yeux de la vaisselle et regarda en direction de la rue. Sortir pour aller se balader semblait plus que compromis. Ils avaient annoncé un orage à la météo de toute façon. A croire que même la météo s'était donnée le mot pour la faire déprimée et qu'elle retourne se rouler en boule dans le lit. La rousse prit le temps de respirer profondément. Pas ce genre d'idée, trouver des choses positives. En positif, elle pourrait rester toute la journée avec Gus. Cette perceptive lui réchauffait le cœur autant qu'elle lui faisait froid dans le dos. Pourquoi elle était comme ça ?! Il faisait tout pour qu'elle se sente bien, pour qu'elle surmonte cette mauvaise nouvelle qui la hante depuis des semaines alors qu'elle, elle se sent partir, le néant l'appelle, elle n'a pas encore eu la force de lui tourner le dos. C'était devenu au dessus de ses forces.

Accaparée par ses pensées, Anna n'avait pas entendu Gus qui s'approchait d'elle. Quand il déposa ses mains sur sa taille, elle eut un léger sursaut avant de se coller à lui. Il sentait bon le gel douche, une odeur rassurante dont elle avait grandement besoin. Puis il passa ses bras autour de son ventre. Décharge électrique qui parcourt toute sa colonne vertébrale. Un geste affectueux, un geste qu'Anna a toujours aimé, se sentir contre lui, ses bras la protégeant. Elle n'avait jamais été autant en sécurité que depuis que Gus l'avait embrassé pour la première fois. Mais ses mains sur son ventre sont aussi celles du père qui sent son enfant grandir. Cette sensation qu'Anna ne pourra plus jamais lui offrir. Dans cette chute, elle avait entrainé la mort de leur enfant et empêchait un autre petit bébé à naitre un jour. Elle posa une main encore humide de la vaisselle sur son avant bras quant à l'autre, elle la garda dans l'évier, à l'abri des regards où elle serra le poing à s'en blanchir les phalanges. Cette histoire, ça la rongeait tel un cancer. Mais aucune chimio ne pouvait s'attaquer à l'âme. « Ça sent incroyablement bon ici, d'autant plus que je suis affamé. » « Je me doutais bien que tu aurais faim. » répondit aussitôt Anna. Elle avait tout préparé pour qu'il n'est plus qu'à s'asseoir. Elle le rejoignit rapidement, attrapant au passage les toasts grillés et sa boite de médicament.

Assise à ses côtés, elle commença à déjeuner quand Gus lui demanda « Des plans pour la journée ? » Anna avala rapidement sa bouchée de pain pour lui répondre « J'ai des partitions à préparer mais ça peut attendre ce soir. J'aurais aimé faire un tour mais vu le temps, j'aurais presque mieux fait de t'accompagner ce matin » Cette pensée la fit sourire. Elle courir... Mais bien sûr, ils seraient encore dehors, ils auraient même pas fait 200 mètres qu'elle aurait déjà un point de côté, mal au pied et Gus aurait dû la porter sur son dos pour la ramener à la maison. Elle put un gorgée de café, mon dieu ce qu'il était bon. Des choses positives se martelait elle. Trouver des choses qui lui fassent plus, qui leur fassent plaisir « Un marathon Netflix dans le canapé, ça te tente ? » Récemment, Anna n'avait pas eu la tête à regarder des séries. Voir du drame l'aurait encore plus fait plonger et d'un autre côté tout ce qui était romantique lui aurait donné des envies de faire passer la télé par la fenêtre. Et puis, avec Netflix. Anna n'aurait pas besoin de parler, elle pourrait faire comme si elle regardait l'écran, sans vraiment comprendre les images qui défilent devant ses yeux. Elle prendrait son temps pour refaire cette carapace dont elle avait tellement besoin en ce moment. Être avec Gus sans être avec lui.

Contrairement à bien d'autres couple, Gus et Anna avaient l'habitude de tout se dire. Les secrets n'avaient jamais eu leur place entre eux. C'était surement la raison de leur lien si solide. Chaque fois qu'il y arrivait un pépin, ils prenaient conseils auprès de l'autre et avec les années, la confiance qu'il portait envers sa bien-aimée s'était transformé en base solide à la construction d'un noyau familial. Ils étaient tous les deux prêts à prendre soin d'un petit-être si dépendant d'eux. Malheureusement, il devait mettre ses sentiments de côté quelque temps. Le temps, unité si imprécise et à la fois absolu. Ils avaient traversé beaucoup d'épreuves, mais ils savaient qu'ils pourraient traverser cette tempête ensemble. C'était la seule manière possible pour lui de s'en sortir.

Après cette accolade gratuite près de l'évier de cuisine, l'homme de la maison prit place au bout de la table. Avant d'agripper ses ustensiles, il attendit qu'Anna viennent le rejoindre. Cette délicate attention était pour lui plus important que tous les mots d'amours réunies. Effectivement, Gus avait la fâcheuse manie d'être facilement achetable par le ventre et c'était un vilain défaut qu'Anna avait tendance à abuser. Lorsqu'ils furent tous deux à table, ils commencèrent instinctivement à manger. Sans préavis, Gus se jeta sur le plateau de bacon encore fumant qui se trouvait à mi-chemin entre eux. Lorsqu'elle lui avoua ne rien avoir à faire aujourd'hui, Gus dessina un agréable sourire avant de le faire disparaître derrière la tasse de café qu'il essayait pour la première fois ce matin. Douce sensation qui réveillait son corps à nouveau. Anna enchaîna avec une proposition des plus ordinaires : une journée Netflix. C'était probablement la meilleure option qu'ils auraient aujourd'hui. « J'imagine qu'aussi tôt dans la journée, tu ne t'endormiras pas dès le début cette fois. » Se rappelant toutes les fois où il avait terminé le film seul après qu'elle se soit endormie entre ses bras. La conversation continua aussi tranquillement qu'elle avait commencé, dans la maison. Seul l'écho de ses deux voix qui résonnait jusque dans le salon à aire-ouverte.

Cette maison, il en était fière. Construire il y a de ça pratiquement deux ans maintenant, il l’avait lui-même bâtie sous les instructions toujours juste de son amie et partenaire, Eleanor. C’était la première fois qu’il se sentait chez lui, Gus qui avait tant voyagé lors de sa remise en question il y a de ça quelques années. Il avait posé ses valises ici, prêt à écrire un nouveau chapitre de sa vie à deux. Lorsque les assiettes furent complètement vides, il se leva afin de ranger dans le lave-vaisselle tout ce qu’il pouvait bien y rentrer, décidé à oublier les tâches ménagères pour la journée. « Tu peux choisir pendant que je range la cuisine ? … Et cette fois-ci, on peut éviter les documentaires animaliers ? »

@anna o'donnell
sorry pour le délai.

@gus kelly
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C'était un moment simple, un mot qu'Anna se devait d'apprécier. Un petit déjeuner avec son fiancé, quelques petites remarques qu'avant la rousse aurait adoré répliquer. Elle se contentait aujourd’hui de sourire à ses boutades. Oui, elle s'endormait toujours devant la télé. La série pouvait être la plus captivante du monde, à un moment ou à un autre, elle se laissait aller dans les bras de Morphée, se posant sur l'épaule réconfortante de Gus. Le petit déjeuner se passa dans le calme, comme toujours, sans rien pour perturber le couple. Finalement à part le mauvais temps, il n'y avait aucun nuage. Aucun, à part celui du doute et du mal-être d'Anna. Tout ce qu'elle cachait pour elle et qui commençait par la bouffer, petit à petit, tel un cancer psychologique. Anna essaya de passer outre, profiter des petits plaisirs mais l'épée de Damoclès n'était jamais loin au dessus de sa tête.

Le repas finit, il était temps d'aller se poser dans le canapé, devant Netflix à lézarder de manière totalement indécente. « Tu peux choisir pendant que je range la cuisine ? … Et cette fois-ci, on peut éviter les documentaires animaliers ? »  Anna s'arrêta un instant « Attends, c'était super bien celui sur les fonds marins ! » Les documentaires de la BBC sur Netflix, la rousse en était totalement accro. Mais bon, c'était pas trop le truc de son fiancé... Elle se rendit dans le salon et, une fois la télé allumée, commença à regarder tout ce qu'ils avaient ajouté dans leur liste, les choses à regarder « quand ils auraient le temps ». Le tout défila sans grande conviction durant un moment jusqu'à ce qu'un titre la frappa « Happy Anniversary ». Ce film Netflix et cette phrase qui l'interpella plus qu'habituellement « je ne suis pas heureuse ». Elle n'avait jamais fait attention mais finalement c'était peut être ça. Plus rien ne semblait tourner rond et finalement elle avait besoin que ça sorte, que la tornade passe, même si tout ce qu'elle aimait devait être balayé. « Ca ne sert à rien » dit elle plus fort qu'elle ne l'aurait voulu. Elle sentit sa main se resserrer sur la télécommande, sa gorge se nouait comme si chaque mot la lasserait dès qu'elle prononçait quelque chose. Elle entendit Gus arrivé de la cuisine. Elle le regarda, aussi angoissée que soulagée de mettre des mots « Nous, tous ça. Ca ne sert à rien... » Les larmes arrivèrent au bord des yeux mais il fallait que ça sorte. Pour elle, pour Gus, pour eux.