▹dùchann, irland.

quand? XVe siècle nombre d'habitants? 6'283 principales activités: tourisme, pêche.

Située sur la côte sud-ouest de l'Irlande, Dùchann est une petite ville charmante, connue aussi bien pour l'hospitalité de ses habitants que pour ses petites rues aux maisons colorées. Le dernier recensement compte 6'283 âmes.

Son port, relié à celui de Cork à une trentaine de kilomètres, est d'une importance considérable pour l'économie de la ville, qui vit également du tourisme en offrant de nombreuses activités comme la pêche à la ligne sur ses lacs, les promenades sur son port ou encore les excursions dans ses forêts. Dùchann est aussi une ville riche culturellement, de par son histoire et les ruines de son château. Ville moderne sur le papier, certaines choses n'ont cependant pas évolué depuis des années. Par exemple, l'usine de la ville reste l'une des entreprises employant le plus d'habitant et est une valeur sûre.

La ville est composée de deux parties bien distinctes, il y a en premier lieu le centre de la ville, son coeur avec ses maisons colorés, ses commerces avec ses propriétaires tout aussi haut en couleur que leurs façades, qui ont eux aussi, leurs propres histoires. Ses rues pavés, parfois étroites, parfois plus large, et qui offre parfois des chemins qui nous emmènent dans des endroits que l'on ne soupçonne pas. Et puis il y a l'arrière ville, plus reculée, son âme, d'après les habitants, avec ses étendues vertes à perte de vue, ses cottages où l'on peut voir la fumée s'échapper de la cheminée. Un paysage qui coupera le souffle à plus d'un visiteur, sans aucun doute.

Achevé à la fin du XVe siècle, Abbàn Castle, du nom de la première grande famille à s'y établir, deviendra prison après deux siècles. Elle y accueillera des prisonniers espagnols ou anglais, et cela jusqu'à la Grande Famine. Dès lors, on y parquera des familles entières, et la légende raconte que l'on entend, parfois, lors de journées pluvieuses et venteuses, les sanglots de ceux morts de faim.

Entourée de mythes et de légendes, la ville a sa propre culture.
On l'a dit protégée des sirènes. D'après la légende, il y a plus d'un siècle, un cargo partant de la ville aurait pris dans ses filets une sirène et au lieu d'en profiter, ils lui auraient rendu sa liberté. Pour montrer sa gratitude, elle et son peuple feraient en sorte que chaque bateau qui quitte le port revienne, sain et sauf. Les habitants, pour honorer cette protection, seraient très respectueux de leur univers marin. Et lorsqu'ils ne le font pas, ils en paient les conséquences. Comme il y a une soixantaine d'années, lorsque certains ont joué avec le feu, abusant de certaines choses. Le résultat fut terrible, une tempête immense a emporté le bateau parti au loin, et les dix-sept passagers n'ont jamais été retrouvés. Les semaines qui ont suivi, les habitants ont eu à coeur de renouer avec leur tradition, en faisant une fête en l'honneur du jour supposé du sauvetage de la sirène, le matin commençant par le nettoyage de la plage et le soir, tous se retrouvant autour d'un feu de camp géant, apportant boisson et nourriture. Cette tradition ne les a jamais quitté et celle-ci se fête le 06 septembre.